Le projet "Terres de nos ancêtres"

3 Collectivités pour bâtir une offre touristique innovante axée sur le tourisme de racines

Le projet « Terres de nos ancêtres » repose sur une coopération singulière entre trois collectivités géographiquement distantes et pourtant convaincues de la nécessité de s’unir pour porter une offre touristique cohérente et mutualiser leurs moyens. Seul on va vite, mais à plusieurs on va plus loin !

Fort d’un patrimoine matériel et immatériel unique en lien avec l’émigration vers la Nouvelle France, l’Interco Normandie Sud Eure, la Communauté de Communes des Hauts du Perche et la Communauté de Communes du bassin de Marennes, ont souhaité conduire conjointement un projet de coopération tourné vers le développement d’une forme innovante de tourisme : le tourisme de racines. L’enjeu commun : faciliter la prise de contact et le voyage des Nord-Américains et Canadiens à la recherche de leurs origines françaises !

Le projet « Terres de nos ancêtres » prend naissance en 2018 sur trois territoires distincts qui partagent une même histoire et une même envie de coopérer à l’égard de cette thématique novatrice dans le tourisme. Samuel de Champlain, grand architecte de cette colonisation, est né à Brouage et a fondé la ville de Québec en 1608. Quelques centaines de Percherons ont pris le départ et ont fait souche au Québec, y conservant les patronymes parmi les plus répandus (1,5 millions de descendants). Les descendants de Paul Bertrand di Saint-Arnaud dans l’Eure seraient plus de 100 000 à l’heure actuelle et François de Montmorency-Laval, premier évêque du Canada est né à Montigny-sur-Avre.

Une coopération inédite en France pour faire émerger le tourisme de racines

Le tourisme de racines est un projet basé sur une forme de tourisme liée à un retour aux sources des voyageurs sur la terre de leurs ancêtres. C’est un phénomène déjà structuré dans les pays anglo-saxons qui ont fourni de nombreux migrants (Irlande, Ecosse…), et en développement dans les pays d’Afrique avec la thématique de l’esclavage.

L’idée est très prégnante en Amérique du Nord, chez les descendants de ceux qui ont colonisé un territoire et dont les racines sont extracontinentales. Il est donc question d’une quête d’identité et de sens pour ces touristes qui reviennent sur la terre de leurs ascendants, un tourisme éminemment sensoriel et chargé d’émotion.

En France, très peu de territoires ont embrassé cette forme de tourisme à l’exception notable du pays de Montbéliard qui propose des parcours relatifs aux migrants ayant quitté ce territoire au 19e siècle et qui ont de nombreux descendants en Nouvelle-Écosse. Pourtant, beaucoup font le choix de voyager autrement que pour le dépaysement et la culture ; il s'agit pour eux de retrouver une forme d’authenticité qui met en jeu les notions d’identité, de territoire, de mobilité et d’altérité. En ce sens, cela est à rapprocher du tourisme religieux et du tourisme mémoriel, qui offrent de véritables parcours singuliers et personnels en se réappropriant l'histoire et celle de sa famille.

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Une ambition commune, faire découvrir les terres d’origine des fondateurs de la Nouvelle-France

À travers le projet « Terres de nos ancêtres », les collectivités partenaires souhaitent :

Dans le cadre d’une première phase d’action de deux ans (2021-2022), les collectivités partenaires se donnent pour objectifs de bâtir les fondations de l’offre « Terres de nos ancêtres » à travers :   

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