MON histoire, celle de mes racines en France
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Retrouvez les 326 émigrants percherons partis en Nouvelle-France aux XVIIe et XVIIIe siècle
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Recherchez les bateaux et les ports de départ de vos aïeux
Votre histoire,
vos racines commencent avec votre nom de famille
Beaucoup de Canadiens ont des souches uniques, c’est-à-dire que le pionnier qui s’est installé en Nouvelle-France est à l’origine des patronymes de beaucoup de personnes vivant en Amérique du Nord.
Ainsi, votre nom de famille donne des indices sur votre origine. Par exemple, si vous vous nommez Tremblay, il y a fort à parier que votre ancêtre, unique, soit arrivé du Perche en Normandie au XVIIe siècle. De même, ce phénomène est constaté dans les régions de France qui ont envoyé des colons.
En revanche, il est plus aisé de retrouver sa lignée patrilinéaire, car malheureusement, par les mariages successifs, nous perdons la trace du patronyme des épouses arrivées en Nouvelle-France. Néanmoins, au prix de quelques recherches, et grâce aux travaux des généalogistes, ces lignées ne sont pas perdues.
La Normandie et particulièrement la province du Perche a envoyé de nombreux colons dès que les conditions ont été réunies et Québec libérée de l’influence anglaise en 1632.
Tremblay et Gagnon sont les deux noms de famille les plus répandus au Québec, mais ils ne sont pas les seuls. De nombreux patronymes proviennent d’une souche unique de l’Ouest de la France : Drouin, Archambault, Boucher, Cloutier, Gravelle, Bélanger, Bouchard, Pelletier, Bergeron, Trudelle, Fortin et bien plus encore…
Votre ancêtre a vécu en France
C’est dans ces villes et villages que votre ancêtre a commencé sa vie avant de partir…Des villes ont particulièrement fourni des colons en Nouvelle-France, celles-ci sont situées sur un axe Grand-ouest de la France, le long d’une ligne Soissons-Bordeaux. Les autres régions de France ont fourni plus sporadiquement des contingents d’émigrants.
En Normandie, les bourgs et villes de cette époque ont été évidemment des pôles de départs : Caen, Rouen, le Havre. Les villages au contact des recruteurs ont également participé à cette émigration outre-Atlantique. Dans le Perche, l’installation d’un Musée de l’émigration française n’est pas anodine. En effet, de Tourouvre et plus généralement de la Province du Perche sont partis des engagés c'est-à-dire des pionniers avec un contrat d’engagement. Leur rôle : défricher les terres du Saint-Laurent avec l’ambition d’y faire s’installer une colonie durable. Sous le fort pouvoir de conviction, les liens familiaux et sociaux étroits et l’impulsion des recruteurs Giffard et Juchereau, ils partent dès les années 1630, en réseau, en famille et pour la plupart, décident de s’y installer après la fin de la période du contrat de départ, qui était en général de trois ans. C’est donc autour de Tourouvre, Mortagne-au-Perche, Igé que sont partis ces émigrants. Les villages de la Ventrouze, Randonnai, Bresolettes situés non loin ont donné naissance aux Gagnon, Tremblay ou encore Pelletier. Un peu plus de 300 personnes ont quitté le Perche au cours du XVIIe siècle et leurs empreintes sont durables dans l’Amérique du Nord.
De Tourouvre à Verneuil, l’Avre s’écoule tranquillement diffusant avec lui l’esprit d’aventure de ceux qui le côtoient.
Plusieurs habitants de Verneuil ou des alentours de l’Avre sont cités à divers titres, comme ayant œuvré en Nouvelle-France. François de Montmorency-Laval, né à Montigny sur Avre, ordonné prêtre, se consacre aux soins des malades et à l’instruction des enfants ; il rêve de devenir missionnaire. En 1665, Louis XIV le présente au Pape comme candidat à l’évêché de Québec. Monseigneur Laval, 1er évêque de Québec, embarque pour la nouvelle France en 1659. On le retrouve sur les actes de baptême, de mariage, de décès des émigrants ; il œuvre énormément au service de la Nouvelle-France et par deux fois même nommé gouverneur à titre provisoire. Le plus connu des rives de l’Avre à franchir l’Atlantique est Paul Bertrand dit Saint-Arnaud. Il quitte Verneuil pour s’embarquer en tant que militaire à la Rochelle vers 1693. Il s’installe à Batiscan où il épouse Gabrielle Baribeau née à Québec et dont les parents sont originaires du Poitou. De leur union naissent 8 enfants dont aujourd’hui descendent plus de 25 000 personnes.
En Nouvelle-Aquitaine, terre d’échange et de départ, la proximité des ports et des infrastructures navales a facilité ce phénomène.
On pense à La Rochelle qui avait le monopole pour le commerce de la fourrure, Brouage et d’autres ports le long de la Seudre qui excellaient dans le commerce du sel et de la pêche à la morue vers Terre-Neuve, Rochefort d’où partaient les troupes, le matériel et les marchandises à destination de l’Amérique du Nord. Ce voisinage des émigrants et des points de départ facilitent les embarquements. On est en contact avec les gens de mer, habitués aux traversées, on est plus à même d’être rassuré par les récits des marins qui reviennent régulièrement au gré des armements de flottes commerciales ou militaires. Plus de 1000 départs y ont été recensés pour la Nouvelle-France. De Brouage est partie la famille Miville, Pierre le pionnier et Aimée, sa fille, qui épousera Robert Giguère le Percheron. La grande famille Perron est issue de Daniel Perron, négociant à la Rochelle. Pierre Bergeron et son fils André, viennent de la commune de Saint-Saturnin-du-Bois, ce dernier fondera une famille en 1673 après son mariage avec Marguerite Demers. Ozanne Achon est partie de Savarit en 1657, au sud de la Rochelle, comme “Fille à marier”, pionnière courageuse dont la traversée n’a pas été payée par la couronne française. Elle épouse à Québec, Pierre Tremblay de Randonnai, dans le Perche, devenant ainsi la souche maternelle de tous les Tremblay d’Amérique.
Votre histoire est partie de France pour le Canada
Si vous êtes à la recherche de vos racines en France, n’hésitez pas à parcourir ce site pour trouver les meilleures pistes afin de retracer l’histoire de votre famille et surtout marcher sur les pas de vos ancêtres dans nos nombreux circuits de tourisme de racine.
Les ports normands, bretons et atlantiques sont les points de départ vers la Nouvelle-France.
On embarquait à Dieppe, Honfleur, Saint-Malo, Bordeaux ou Rochefort. Petit à petit, c’est La Rochelle qui s'impose comme le port vers le Canada. A partir de 1630, ce sont la moitié des départs vers le Canada qui vont se faire à partir de La Rochelle. En effet, ce port s’est imposé dans les esprits comme étant le plus grand et le plus à même de pouvoir commercer et de faire développer une colonie outre-Atlantique. Celui qui pourra, par sa capacité, favoriser les échanges entre les colonies de la Nouvelle-France. On y échange des produits venus du Canada (poissons séchés, peaux, bois...), de l’autre côté on y envoie des aliments (farines, lard, vin), des produits manufacturés (outils, verres, vaisselles, draperies…) font le chemin inverse.
Typiquement les pionniers pour le Canada ont vécu une histoire commune. Recrutés par un actionnaire de la Compagnie des Cents-Associés, ils ont tout quitté, traversé leur région et rallié un port de départ. Ils ont traversé les chemins de France et attendu le bateau qui leur avait été indiqué, de quelques jours de marche à plus d’une semaine pour certains.
A Dieppe, on a conservé la mémoire de ceux qui ont émigrés à l’église Saint-Jacques, la chapelle des canadiens abrite les plaques du souvenir des Fortier, des Hamel… Lors de ses premiers voyages, Samuel de Champlain est parti de ce port de Normandie. D’autre cas existent : des départs spontanés, les régiments envoyés, tel celui de Carignan-Salières, l’envoi des Filles du Roi dans les années 1660.
Les Archives de Charente ou bien encore le service historique de la Défense permettent de consulter les rôles d’équipage et de passagers, ce qui permet de reconstituer les conditions et les ports d’embarquement vers la Nouvelle-France. Ainsi, grâce aux années d’arrivées au Canada, les historiens et généalogistes peuvent déterminer sur quel bateau est peut-être parti votre ancêtre.
De la même manière que ces vaillants pionniers, vous pouvez arpenter les territoires qui sont marqués par cette aventure en Amérique du Nord.
Ils ont quitté un territoire rassurant et qu’ils connaissaient bien, ont traversé des villes et des villages à pied ou à cheval, ont rallié des ports normands ou atlantiques.
Enfin, pour certains, ils ont décidé de s’installer et de démarrer une nouvelle vie, loin de la France, dans un pays neuf, où beaucoup était à faire. Ils sont partis avec leurs langues, leurs coutumes parfois, leur façon de vivre, en somme : un héritage venu de France qui est une partie de votre histoire.